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Actualités; Monde; Dictature en Uruguay: Alvarez condamné à 25 ans. SERGIO CAJARVILLA : « Mecanismos de adaptacion de la estructura economica, el aparato del Estado (...) On y a mis au point un système raffiné de destruction de la personnalité, fondé sur des techniques scientifiques établies par (...) C’est une découverte macabre mais qui pourrait bien faire avancer la justice qui a été réalisée au Paraguay.
En se fondant sur le témoignage de David Campora Schweizer, ancien détenu, le journaliste uruguayen Ernesto Gonzalez Bermejo a décrit, dans un livre inédit intitulé Las manos en el fuego, la vie quotidienne à (...) Un don »« Le tribalisme et le business électoral, tares congénitales des démocraties africaines »Israël-Emirats arabes unis : un accord et un abandonBiélorussie : faire cesser la guerre contre un peuple« Lisa et le diable », de Mario Bava, est réédité en Blu-ray dans sa version initiale« La Nef des fous », best-seller inattendu aux Etats-Unis en 1962« Frantz Fanon, l’indocile » : l’héritage d’un penseur de la décolonisation, sur France CultureRencontre avec David Hockney, peintre confiné en NormandieAu château de Brissac, le duc guette le retour des visiteursS’aimer comme on se confine : « Il n’avait pas envie de venir et maintenant on va rompre »S’abonner, c’est parcourir 75 ans d’histoire, de débats et d’entretiens à travers les archives du Monde Plusieurs défenseurs des droits de l’homme, dont un magistrat français, ont été récemment menacés de mort par un obscur commando qui exige l’arrêt des procès contre les anciens tortionnaires.
L ongtemps dissimulée par l’ampleur des atrocités commises chez ses voisins argentins, brésiliens et chiliens, la vraie nature de la dictature uruguayenne apparaît désormais à découvert.
Si, de surcroît, elles sont latino-américaines et militaires comme en Uruguay, en guise d’imagination artistique, elles proposent (...) LES dictatures, on le sait, ne se distinguent point par leur amour de l’art. Un désir d’autant plus vif que dans les deux pays frontaliers, au Brésil et en Argentine, la vie démocratique se rétablit.A Montevideo, les partis traditionnels autorisés, Blanco (conservateur), Colorado (libéral) et union civique (catholique), ainsi que le clandestin Frente amplio (front élargi, regroupant la plupart des organisations de gauche, dont le leader, M. Liber Seregni, demeure incarcéré), réclament la fin de la dictature du général Gregorio Alvarez.La vigueur d’une telle opposition est aussi la conséquence d’une gestion économique qui a conduit ce petit pays de trois millions d’habitants, jadis assez prospère, dans un état de grand délabrement, au point que cinq cent mille Uruguayens ont été contraints de s’expatrier.
S’ensuivent torture et répression, en collaboration avec les autres régimes militaires sud-américains. Celui-ci exige la fin des poursuites judiciaires contre les anciens tortionnaires.Depuis 1986, en Uruguay, une amnistie, approuvée par deux référendums, couvrait les militaires et les policiers impliqués dans les violations des droits de l’homme commises pendant les années de plomb. Une quinzaine d’anciens soldats et policiers ont été condamnés.Selon une commission pour la paix, on recense 230 Uruguayens disparus, majoritairement en Argentine, dans le cadre du plan Condor, sorte de « multinationale » des dictatures militaires sudaméricaines visant à éliminer les opposants politiques dans les années 1970 et 1980. En mars 1985, la démocratie est rétablie avec la victoire à la présidentielle de Sanguinetti (parti Colorado).Edition numérique du quotidien sur ordinateur et tabletteTout le site humanite.fr accessible en illimité sur tous vos appareils connectés Néanmoins, la question de la disparition forcée de personnes a été une forme de répression utilisée dans tous les pays. Longtemps soumise aux lois du monétarisme, l’économie est, depuis avril dernier, passée sous les fourches caudines du Fonds monétaire international qui y impose ses habituelles solutions de rigueur et d’austérité. En 1980, l'armée souhaite se légitimer en organisant un plébiscite visant à réformer la Constitution, lequel est rejeté par 57,2 % de la population le 30 novembre 1980, ce qui marque un tour…
La terreur imposée par les forces armées depuis 1973, leur mépris des droits de l’homme (il y a encore un millier de détenus politiques et la torture est systématiquement pratiquée) ne dissuadent plus des dizaines de milliers de citoyens d’exiger publiquement la restauration de leurs droits politiques.
En Uruguay, le régime a opté pour l’emprisonnement.
LUIS RICO ORTIZ : Uruguay 1982 : « Les résultats des élections internes », Problèmes d’Amérique latine, n°4707, Paris.