Luc Arrondel, directeur de recherche au CNRS, est l’auteur, avec Richard Duhautois, de L’idée d’écrire ce livre nous est venue à l’été 2017, après les transferts très coûteux de Neymar et Kylian Mbappé au PSG. GROUPE ECOMEDIA © 1869-2019 | Tous droits réservés.Bruno Le Maire confirme l’objectif de 2 % de croissance pour la FranceNous utilisons des cookies pour améliorer notre site web.

On a tendance à croire que le football se résume à une petite minorité de joueurs très bien payés qui ont une carrière longue. Un don »Pourquoi une partie des Alpes est en train de s’effondrerFace à la sécheresse, des projets pilotes pour recharger les nappes phréatiques françaisesAu Liban, un système politique unique au monde (et en panne)Covid-19 : comment certains malades deviennent des supercontaminateursKarl Eychenne : « Qu’est-ce qu’une dette que l’on ne réclame plus ? Ce montant (vertigineux) représente l’impact économique généré par la filière du football professionnel français au cours de la saison 2015-16. Sauf cas très rares, les clubs, jusqu’ici, ne font pas de bénéfices. Mais l’arrivée de nouveaux investisseurs dans le secteur pourrait être la marque d’un changement d’ère.GROUPE ECOMEDIA, c'est le groupe de presse économique de Savoie Mont Blanc (74 et 73), de l'Ain (01), du Nord Isère (38) et de la région lémanique trans-frontalière avec Genève et les cantons romands.Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. A de très rares exception près, les clubs ne font pas de bénéfices, affirme Luc Arrondel, économiste du sport. Même avec sa progression économique, la Ligue 1 française reste une petite joueuse sur le terrain européen avec un chiffre d’affaire d'1,5 milliard d’euros. Le président de l’OL espère assurer ainsi l’avenir de son club. Mais l’arrivée de nouveaux investisseurs dans le secteur pourrait être la marque d’un changement d’ère. » C’est une façon de dire qu’on reste conscient de qui on est, qu’on sait que le PSG est plus fort, tout en laissant une petite place au rêve. Cette situation est liée au fait qu’un club ne cherche pas à maximiser ses profits : il cherche plutôt, au moins dans un premier temps, à maximiser ses victoires, ce qui passe par l’achat et la rémunération des meilleurs joueurs.Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Un doux euphémisme. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.Analyste financier dans une société de gestion d’actifsAnalyste financier dans une société de gestion d’actifsFermer la bandeau d’une raison de s’abonner au journal Le Monde.Publié le 23 juin 2018 à 07h00 - Mis à jour le 23 juin 2018 à 09h14

Le football a l’image d’un sport qui brasse beaucoup d’argent et qui distribue des ­rémunérations obscènes. De notre point de vue, le football, en tant que sport et secteur économique, n’est pourtant qu’un ­reflet de la société, elle-même inégalitaire.On peut trouver qu’il y a des mauvais côtés dans la mondialisation et la financiarisation de ce sport, comme les salaires de certains joueurs, mais il existe des rémunérations similaires, voire plus importantes, dans d’autres secteurs économiques, comme la finance. Les syndicats UCPF, Première Ligue et le cabinet EY ont aujourd’hui présenté une étude sur l’impact économique généré par le football professionnel français au cours de la saison 2015-16. Avec ses stars internationales comme Lionel Messi, Cristiano Ronaldo ou encore Neymar, ce sport représente désormais un véritable marché économique avec des transferts records et des droits TV qui s’envolent. Un don »« Le tribalisme et le business électoral, tares congénitales des démocraties africaines »Israël-Emirats arabes unis : un accord et un abandonBiélorussie : faire cesser la guerre contre un peuple« Lisa et le diable », de Mario Bava, est réédité en Blu-ray dans sa version initiale« La Nef des fous », best-seller inattendu aux Etats-Unis en 1962« Frantz Fanon, l’indocile » : l’héritage d’un penseur de la décolonisation, sur France CultureRencontre avec David Hockney, peintre confiné en NormandieAu château de Brissac, le duc guette le retour des visiteursS’aimer comme on se confine : « Il n’avait pas envie de venir et maintenant on va rompre »S’abonner, c’est consulter dès 7 heures la sélection de la rédaction avec l’application La Matinale A de très rares exception près, les clubs ne font pas de bénéfices, affirme Luc Arrondel, économiste du sport. Ce dernier restera connecté avec ce compte.Non. On dit parfois d’un grand succès littéraire qu’il a su «trouver son public». Les transferts ont toujours existé dans le football et ils donnent rapidement lieu à une certaine surenchère. Il suffit de comparer les revenus de la ­fédération internationale, la FIFA, à ceux d’une multinationale, ou les revenus d’une grande équipe à ceux d’une entreprise nationale : malgré l’argent généré par les droits de retransmission, le sponsoring ou la vente de joueurs, le football, dans sa globalité, n’est pas une activité économique profitable. Nous avons voulu prendre du recul par rapport au discours alarmiste sur cette bulle spéculative et examiner sereinement le rôle et la place de l’argent dans ce sport. Aujourd’hui, paradoxalement, de business, le football n’en a que le nom. «Le football est devenu une économie régulée» Football Jean-Michel Aulas a présenté son grand stade au tissu économique genevois. Dans le cas des footballeurs les mieux payés, les salaires proviennent de la rente des droits de retransmission à la télévision et des poches des propriétaires de leur club, qui sont le plus souvent des milliardaires.Le vrai problème n’est pas la rémunération des joueurs, mais la répartition des salaires entre les joueurs. 7,5 Mds€ ! En réalité, le football est une petite « affaire » en termes de recettes : le chiffre d’affaires des cinq grands championnats européens professionnels (environ 13,4 milliards d’euros) est légèrement inférieur à celui de la Française des jeux. « Le football est une petite affaire économique » A de très rares exception près, les clubs ne font pas de bénéfices, affirme Luc Arrondel, économiste du sport.