D’autres montrent du doigt la violence familiale ou les cartels de la drogue, qui trempent aussi dans la prostitution.Mais pour Mme Maruffo, féministe militante, «la culture d’impunité est à la base du problème». Il avait même révélé l’endroit où son corps pouvait être récupéré.Mme Escobedo n’avait jamais lâché prise. où Dieu était malade il y a un vide. Ceux-ci prétendirent que Sharif les avait payés depuis sa cellule de prison, afin que les meurtres en série se poursuivent et qu'il soit ainsi innocenté.
Trois adolescents, soûls et drogués, l’ont étranglée avant d’abandonner son corps dans une rue du centre-ville. En 2005 le conducteur de bus Víctor Javier García Uribe est déclaré libre à l'occasion d'un procès en appel; auparavant il avait été condamné à 50 ans de prison pour le meurtre de 8 femmes, aveux obtenus sous la tortureLe premier suspect à avoir été incarcéré était le chimiste égyptien Abdul Latif Sharif. Malgré l'incarcération de Sharif et de ses présumés complices, la série continua, ce qui mena à des spéculations si les véritables coupables étaient encore en liberté ou si les nouveaux meurtriers ne faisaient que continuer la série, par simple mimétisme. Des dizaines de jeunes femmes portées disparues, depuis des jours ou des mois, et dont les avis de recherche tapissent les vitrines, les poteaux et les boîtes aux lettres de la ville de tous les dangers.Bien avant que Juárez ne devienne l’épicentre de la guerre de la drogue au Mexique, la ville frontalière était tristement célèbre pour le nombre astronomique de femmes qui y ont été assassinées. Les criminels ont l’assurance de pouvoir enlever, violer et tuer sans jamais se faire prendre.Selon le groupe Justice pour nos filles, «rien qu’en 2010, une femme a été tuée toutes les 24 heures dans l’État de Chihuahua, principalement parce qu’elle était une femme».
Elles étaient jeunes et très belles. Souvent, elles travaillaient dans les maquiladoras» – les usines d’assemblage qui ont proliféré à Juárez après la signature de l’Accord de libre-échange nord-américain, en 1994.«On a dit que Juárez était un laboratoire de l’avenir, poursuit Mme Arjona. Depuis 1995, au moins 400 femmes ont été victimes de ce que les militants n’hésitent pas à qualifier de «féminicide». où Dieu était malade tous savent que je suis vivant. 61-76. Ils étaient tellement drogués qu’ils avaient oublié de se débarrasser de la main», dit-elle.Ironie du sort, Susana Chavez, elle-même militante, avait tenté d’attirer l’attention sur le meurtre de centaines de femmes dans sa ville. Elle a placardé sa photo aux quatre coins de Juárez. «Elle disait qu’elle n’aurait aucun repos tant qu’elle n’aurait pas trouvé le meurtrier de sa fille.»Le 16 décembre dernier, Mme Escobedo manifestait devant les bureaux du gouverneur de l’État de Chihuahua pour exiger l’arrestation de l’assassin de Rubi quand un homme s’est approché d’elle et lui a tiré une balle dans la tête.Le tueur court toujours. Mais il y a celles des filles perdues. Beaucoup de ces meurtres n'ont jamais été élucidés.
Ou les deux.D’autres pensent que les autorités ne se sont tout simplement pas souciées des victimes parce qu’elles étaient pauvres.«Plusieurs d’entre elles se ressemblaient, dit Mme Arjona. Le féminicide de Juarez. Il prétendit qu'il se trouvait en état de légitime défense lorsqu'il l'avait tuée. (Ciudad Juárez, Mexique) Il n’y a pas de photos de chats perdus collées sur les réverbères de Ciudad Juárez. Ou parce qu’elle craignait des représailles de la part des cartels. Pierre DesRuisseaux. que personne n’a pu saisir. Les meurtres de femmes de Ciudad Juárez désignent une série d'assassinats commis depuis 1993 dans la ville frontière de Ciudad Juárez au nord du Mexique. Il s’agit d’une proposition testimoniale de femmes qui parlent, sur fond d’horreur, de la torture des féminicides qui ont eu lieu à Ciudad Juárez (Mexique). Malgré la campagne de désinformation et la guerre des chiffres menées par les autorités, au-delà de la manipulation des causes de décès, il … C’est elle qui avait lancé le slogan «Pas une mort de plus», devenu populaire dans les manifestations à Juárez.Mais contrairement à Mme Escobado, son meurtre n’était pas lié à son action.
«Cela a créé beaucoup de ressentiment envers elles.»«Aujourd’hui, le féminicide se fond dans la violence généralisée qui sévit dans notre ville», dit Mme Arjona.Le 6 janvier, son amie Susana Chavez a été tuée. Comme des milliers d’autres – hommes et femmes -, elle a été victime de la violence pure et arbitraire qui secoue désormais Juárez.Comité pour les droits humains en Amérique latine © 2017. Le gouvernement mexicain se soucierait peu de ces disparitions, et préfèrerait s'occuper du trafic de drogue à destination des États-Unis. « Les féminicides de Ciudad Juárez : reconnaissance institutionnelle, enjeux politiques et moraux de la prise en charge des victimes », Problèmes d'Amérique latine, vol. Elle avait même découvert qu’il s’était enfui dans un autre État. Femmes de sable : le drame du féminicide à Ciudad Juárez 27 juin, 2018 Femmes de sable est une pièce de théâtre du dramaturge Humberto Robles. Pour cette raison, il ne fut privé de liberté que pour 3 ans - un indice supplémentaire laissant penser que la justice est gangrénée par la corruptionMalgré tout, aucune enquête n'a été ouverte pour éclaircir les circonstances exactes de la mort de l'avocat Le coupable fut interpellé au moment où il tentait de charger dans le coffre de sa voiture le corps lacéré et marqué de nombreux sévices. Hollywood les a attribués à un tueur en série. À mon sens, pour tenter de comprendre la violence féminicide il faut admettre qu’elle s’adresse … Selon Amnesty International, plus de 1 653 cadavres ont été trouvés jusqu'en juin 2008 et plus de 2 000 femmes sont considérées comme disparues. Il s’agit fort probablement de Sergio Barraza, qui avait été relâché par un tribunal, en avril, en dépit du fait qu’il avait avoué le meurtre de Rubi. En 2003, Christina Escobar Gonsalez fut assassinée. que je suis féroce, que je. de mon être métaphysique.