Entre “l’ici, là, ou l’ailleurs”, la localisation d’un grand équipement est alors révélatrice des tensions à l’œuvre et des arbitrages effectués.
Il a notamment publié Revue qui s'intéresse à l'historiographie et à toute pratique symbolique prenant l’histoire pour matériauParu dans L’anticléricalisme sera primaire ou ne sera pas! C’est ça que veut dire l’ailleurs, l’ailleurs est ici, si l’ailleurs était ailleurs, ce ne serait pas un ailleurs.Pierre Singaravélou, maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne et chercheur à l’UMR IRICE (Paris‑I / Paris‑IV / CNRS), travaille sur l’histoire sociale et culturelle des empires coloniaux français et britannique. Des passionnés du design, de la programmation, du contenu et de la vidéo. Que nous reste-t-il de forces pour affronter le chaos du présent ? Les chercheurs postcoloniaux issus des anciennes colonies, conduits à « penser ailleurs » en s’établissant dans les universités « occidentales », ont contribué à déplacer l’Ailleurs au cœur de l’Ici.Quand on veut étudier les hommes, il faut regarder près de soi ; mais, pour étudier l’homme, il faut apprendre à porter sa vue au loin ; il faut d’abord observer les différences, pour découvrir les propriétés.Ainsi, philosophes et anthropologues européens ont emprunté ce détour par l’Ailleurs pour questionner leur propre culture.N’oublions pas que l’impérialisme est un acte de violence géographique, par lequel la quasi-totalité de l’espace mondial est explorée, cartographiée et finalement annexée.Le savoir colonial est à la fois un moyen de la conquête coloniale et il en est un produit ; la culture est par-dessus tout l’essence même du colonialisme.La pensée postcoloniale ne peut pas ne pas valoir pour le rapport de l’Europe à elle-même. Simplement, chaque jour je réitère silencieusement ma décision de vivre ici plutôt qu'ailleurs. Partout à travers le monde. Le rapport de l’histoire et des sciences sociales à l’Ailleurs a été bouleversé par les études postcoloniales, dont le développement à partir des années 1980 procède d’une réflexion sur les relations entre la construction des représentations de l’Ailleurs et l’exercice de la domination coloniale. Il s’agit de penser à partir de ce passage de la limite. La lettre de Jean-Louis n’appelle pas de réponse. L’ailleurs, même quand il est très près, c’est toujours l’au-delà d’une limite mais en soi, on a l’ailleurs dans le cœur, on l’a dans le corps. Ici je vis, heureux d'y être, sans regret ni nostalgie. Des pros d’ici et d’ailleurs.

Association pour une Philosophie Nomade. Le rapport de l’histoire et des sciences sociales à l’Ailleurs a été bouleversé par les études postcoloniales, dont le développement à partir des années 1980 procède d’une réflexion sur les relations entre la construction des représentations de l’Ailleurs et l’exercice de la domination coloniale. par Alain Brossat. Ici et ailleurs. Une philosophie, un ... de la quantité, de la masse, de consensus mou. Et je ne peux jouer ce jeu un peu ridicule de me faire passer pour un Béarnais ou un Palois.
Des experts en marketing traditionnel et numérique. Ces deux civilisations nomades et ... on voit que le milieu où l’on fonctionne peut détruire et vider de son sens même l’enseignement le plus clair et le plus précieux. Mais cette localisation n'est pas un enracinement.

Comment appréhendent-ils le monde dans lequel ils grandissent et surtout, auraient-ils envie de le changer, de le détruire ou d’en construire un (...)Je ne me souviens pas très bien de l’année, mais je suis né sur une terre déclarée zone rouge foncée, où les pensées et les mouvements n’étaient possibles que par des laisser-passer comme à l’époque féodale, surtout quand il s’agissait de s’évader à Tirana.La démarche de Latifa Laâbissi, artiste chorégraphe, consiste à rendre compte, à travers différents états du corps, des enjeux sociaux qui le traversent. C'est logique. Voilà, en tout cas, une géographie et une carte du sujet qui permettraient de poser d’une autre manière les questions brûlantes de la banlieue, de la nation, de la citoyenneté, voire de l’immigration.La première difficulté d’une ethnologie de l’« ici », c’est qu’elle a toujours affaire à de l’« ailleurs », sans que le statut de cet ailleurs puisse être constitué en objet singulier et distinct (exotique).Ce qui vient à moi depuis longtemps sous le nom de l’écriture, de la déconstruction, du phallogocentrisme, etc., n’a pas pu ne pas procéder d’une étrange référence à un ailleurs, l’enfance, l’au-delà de la Méditerranée, la culture française, l’Europe finalement. Je suis soit Ici soit Ailleurs.