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Il ne présente aucune instabilité, même à la reprise des activités sportives. Il n’y a pas de consensus sur le traitement. Julien M, âgé de 19 ans, pratique le rugby au niveau national et il a même été retenu pour quelques tests de sélection au niveau international. C'est, du moins, ce qui se produit dans les sections cadavériques séquentielles du LCA au laboratoire.Par ailleurs, avant de connaître une rupture, les fibres peuvent s'allonger d'environ 50 % (déformation plastique) ou entraîner une rupture interstitielle avec un aspect macroscopique pseudo intact des fibres (avec distension difficile à apprécier), mais une continuité des fibres entre les sites d'insertion tibiaux et fémoraux.La capacité de cicatrisation du LCA après traumatisme est relativement limitée mais possible, compte tenu de la précarité de la vascularisation ligamentaire. Le traitement peut être soit une ligamentoplastie complète, une ligamentoplastie partielle ou très rarement une abstention thérapeutique en fonction de l’aspect du LCA cicatriciel-Si le pivot shift est positif sous anesthésie générale, un traitement chirurgical est réalisé.La réparation (suture) du faisceau rompu peut être envisagée, mais peu de résultats s'y rapportent. Enfin, si la rupture intéresse souvent l'insertion fémorale, les ruptures interstitielles peuvent être considérées comme des ruptures partielles (« en continuité »).Le diagnostic d'une rupture partielle est fondé sur la combinaison :une sensation d’instabilité du patient faible ou absenteune laxité asymétrique au test de Lachman faible, le plus souvent avec un arrêt durune laxité différentielle au examen TELOS ou GNRB faible-Si ces quatre critères sont remplis, le patient est diagnostiqué porteur d'une rupture partielle et le LCA (résiduel) est considéré a priori comme fonctionnel. C'est, pour eux, le critère majeur de diagnostic. Il n’y a pas de ressaut rotatoire. De nombreuses études ont montré un risque 4 à 7 fois plus important de rupture du LCA pour la population féminine que pour les hommes au même niveau sportif.Les femmes auraient quatre à huit fois plus de risque que les hommes d’avoir une rupture du ligament croisé antérieur (LCA). Mais pour l’instant, ce débat reste ouvert. Une nécrose ischémique des fibres résiduelles du LCA est donc possible par insuffisance de la vascularisation expliquant le passage de la rupture partielle à la rupture complète. Le PL est tendu en extension et en rotation interne. Une rupture partielle peut correspondre -soit à un simple saignement IRM au point d'insertion fémoral du ligament-soit à un aspect de ligament distendu, mais continu en IRM ou en arthroscopie-soit à une rupture complète isolée de l'un ou l'autre des faisceaux AM ou PL...Le pourcentage de fibres rompues peut aussi être le critère retenu avec des lésions partielles qui intéressent de 25 à 75 % des fibres ou une subdivision en haut grade (> 50 %) ou en bas grade (< 50 %). La présence d’un ressaut rotatoire important ou explosif est plus en faveur d’une rupture complète du ligament croisé antérieur.En raison du contexte à la fois familial, peu enclin à une intervention chirurgicale (lié au jeune âge du patient) et d’un examen clinique plutôt rassurant associé à une image IRM mettant en évidence une lésion partielle du LCA, l’option du traitement fonctionnel est choisie. Le traitement fonctionnel donne des résultats acceptables dans la majorité des cas. Il participe au contrôle des rotations interne et externe. Le faisceau postérolatéral, plus épais, est moins isométrique, il est plus spécifiquement dévolu au contrôle de la translation antérieure, de l'hyperextension et des rotations. Cette déchirure, d’origine traumatique, peut être partielle ou complète. L'instabilité symptomatique est traitée par reconstruction chirurgicale du LCA.Le sujet des ruptures partielles du ligament croisé antérieur (LCA) est en effervescence et son intérêt en recrudescence pour plusieures raisons :• L'anatomie du LCA, notamment arthroscopique, ayant été redécouverte à l'occasion du développement des techniques de reconstruction du LCA à double faisceau, l'analyse des fibres résiduelles du LCA est désormais plus fine.• Les laxités sont souvent opérées de façon plus précoce qu'il y a quelques années et le nombre de genoux dans lesquels il reste des structures ligamentaires, certes incomplètes, est en progression constante dans notre pratique quotidienne.
Les amplitudes articulaires sont relativement satisfaisantes et les phénomènes douloureux ont nettement régressé. De plus, un tel phénomène ne peut pas se cicatriser naturellement et peut nécessiter une opération du genou.