Les livres d'études : peu ornés, au format réduit, ils abordent la théologie, la grammaire, l'astronomie...et sont destinés aux étudiants. Réglure : série de lignes tracées à l'encre ou à la pointe pour aider le copiste à écrire sur les lignes ou entre elles. Parce qu'elle est en parchemin, la feuille peut recevoir plusieurs couches de peinture et de feuilles d'or : l'essor de l'enluminure s'en trouve donc indissociable. Elle est apparue sous le règne de Charlemagne et permit un gain de temps dans la copie des textes. L’étude et la présentation d’un manuscrit enluminé célèbre Scriptorium : pièce réservée à la copie et la décoration des manuscrits dans les monastères.copyright Phonem et Catherine Auguste - toute reproduction ou utilisation des images réservée Plus qu'une illustration les peintures qui apparaissent dans les codex participent véritablement à l'histoire médiévale, à celle de la peinture et de l'explication de la Religion. Codex (pl. Papyrus : le Cyperus Papyrus, roseau abondant dans la vallée du Nil en Egypte.

Les livres deviennent plus riches, plus ornés : lettrines historiées, miniatures, bas de pages, encadrements fleuris sont abondamment rehaussés d'or ou d'argent sous l'influence religieuse byzantine. Arborescence de l’enluminure ... La dernière modification de cette page a été faite le 13 janvier 2015 à 13:29. Ses feuilles sont séchées et polies afin d'offrir une surface propre à l'écriture. Le papyrus est présenté en rouleau ce qui rend la lecture peu aisée ; il est fragile ; sa production est monopolisée par les Égyptiens. Rouleau : du latin rotulus qui veut dire petite feuille. Ouvrages de petit format, faciles à transporter, ils sont richement illustrés par les artistes les plus réputés. Entrelacs : motifs décoratifs où les lignes s'entrecroisent. La feuille de papyrus se fabrique en superposant des couches de fibres du roseau Cyperus papyrus. Palimpseste : support d'écriture réutilisé après grattage d'un texte antérieur.

Colophon : formule placée en fin de manuscrit par le copiste et donnant des indications sur le lieu et la date du travail ainsi que le nom du copiste ou du destinataire. Caroline : écriture minuscule aux lettres rondes et régulières. Doté d'une forte morale chrétienne. Les premiers codices sont des tablettes de bois attachées, puis avec le parchemin, les feuilles sont pliées et réunies en cahiers reliés à leur tour. Les plus tardifs présenteront des conseils de plantations, de cueillette ou même de la vie quotidienne. De nombreux procédés sont mis au point pour réaliser des textes longs depuis l'histoire de l'écriture : codification des tablettes d'argile pour en comprendre la succession, liens reliant des planchettes de bois, assemblage de feuilles de papyrus formant le rouleau qui reste longtemps la forme la plus répandue.Le parchemin s'enroule aussi à ses débuts. Ce sont les textes laïcs les plus populaires. En réalité l'artiste a peu de liberté, il est soumis : La copie d'un livre de 400 pages demande six mois de travail à un copiste rapide, l'enlumineur travaille après si bien qu'un manuscrit s'achève parfois en plusieurs années. Par la suite, par extension, il s'est appliqué à l'ensemble des ornementations des manuscrits. Leur luxe en font les privilèges des princes et des nobles. Il est présent généralement en début de certains manuscrits comme les livres d'heures. Les herbiers : livres de sciences et de médecine à l'usage des praticiens. Contrairement à ce que l'on pense, l'art de l’enluminure n’est pas né au Moyen-Age: datant de 1200 ans avant JC, un papyrus provenant du Livre des Morts des anciens pharaons est conservé au Musée Égyptologique de Turin. Un numéro estival sous le signe du voyage ! ; la manipulation est plus aisée ; le stockage de texte est plus dense (parfois plusieurs centaines de pages, difficile pour un rouleau).

Pendant de longs siècles, les manuscrits luxueux ont été décorés d'images peintes ou dessinées, enrichis de lettrines richement enluminées et d'ornementations des marges. Les livres d'heures : ce sont des recueils de prières à l'usage des laïcs, fondées sur les 8 heures canoniques. Les feuilles sont humidifiées, frappées pour les coller les unes aux autres, séchées et polies pour les rendre propre à l'écriture.

Incunables, livre d’heures, livre de prières, bestiaire…

Le magazine de référence des bibliophiles. Les saints sont représentés avec leurs attributs et sont l'objet d'une profonde vénération. Ais : planchette de bois utilisée dans les reliures médiévales. Antiphonaire : livre de chants utilisé pendant la messe. Avec le développement du mécénat des princes et de riches marchands, une véritable corporation d'enlumineurs très prisés voit le jour. Diffusé en Chine dès le II° siècle, il arrive en Occident vers le X° siècle. Ils sont souvent de grands volumes pour être lus par le chœur.

Le codex remplace petit à petit le « volumen », son ancêtre, qui se présentait sous la forme d’un rouleau. Le décor orne alors tous les types de livres médiévaux de plus en plus variés et nombreux. Plus mince, plus souple et résistant que le papyrus, il provoque l'émergence d'une nouvelle organisation : le codex, ancêtre du livre actuel. A l'origine, on utilisait ce pigment pour les titres et les initiales. Le livre est donc rare et cher. En plein développement avec la généralisation du parchemin et l'influence byzantine à partir du VI° siècle. Initiale (ou lettrine) : grande lettre placée au début d'un ouvrage ou d'une section. De nombreux procédés sont mis au point pour réaliser des textes longs depuis l'histoire de l'écriture : codification des tablettes d'argile pour en comprendre la succession, liens reliant des planchettes de bois, assemblage de feuilles de papyrus formant le rouleau qui reste longtemps la forme la plus répandue.